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Affichage des messages du mai, 2017

Et ça continue...

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Je n'étais pas contente d'aller en thérapie mais ça m'a fait un bien fou.  J'avais besoin de me recentrer sur moi et de faire une réflexion sur ma vie, où j'étais rendue, que devrais-je faire.  J'ai même eu une psychologue pendant un an par la suite.  J'avais beaucoup de choses à régler.  Mais ça m'a aidée énormément.  Et j'en suis sortie plus légère. Ensuite, pensant aller mieux, je suis retournée au Roset, mais ça n'a pas été long.  J'ai fait une crise de panique et on m'a ramenée chez moi.  Je recommençais à faire une dépression, alors là  a commencé la longue période de changement de médicaments.  Il en changeait un et un autre et je n'allais jamais bien.  Les hallucinations étaient toujours là mais ce n'était pas ça qui était le plus dérangeant.  La dépression m'empêchait d'être active. Je n'ai pas été réhospitalisée tout de suite, j'étais capable de rester chez moi mais ça n'allait pas bien.  J'

La thérapie

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Après l'hôpital, il y a eu la thérapie.  Quelle joie!  S'il y a une chose qui ne me tentait pas, c'était bien ça.  Mais je voulais guérir et je savais qu'il fallait que je passe par là.  Alors j'y suis allée et ai fait cette thérapie le plus sérieusement possible.  J'avoue que c'était moins déprimant que l'hôpital; ce n'était pas la même clientèle.  À part que la première journée, tout le monde était magané, à part moi.  Moi, ça faisait déjà un moment que je ne buvais pas.  Je me demandais un peu ce que je faisais là.  Mais ça a été quand même agréable.  J'ai travaillé sur moi et ça m'a fait du bien. C'est là que j'ai commencé à affronter la bête qui est l'anxiété.  J'ai commencé la méditation et ça m'a aidé à être plus dans le moment présent.  Maintenant j'y parviens sans efforts mais il a fallu que j'y travaille beaucoup pour y arriver.  J'étais du genre qui n'arrêtait pas de penser.  Même quand je pa

L'après-diagnostic

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Ce n'était pas le bon diagnostic.  J'ai eu un nouveau diagnostic plusieurs années plus tard qui est un trouble schizo-affectif et un trouble d'anxiété sévère.  Ce deuxième diagnostic a considérablement changé ma vie car enfin j'étais soignée pour la bonne chose et mon médecin a pu finalement trouvé les bons médicaments.  Mais ça a été long.  J'en ai passé du temps chez moi à ne pas être capable de sortir et à avoir même du mal à me faire à manger.  À cette époque Facebook était mon ami car ça et la lecture était pas mal les seules affaires que je réussissais à faire.  Et dormir, dormir...Ce n'était pas vraiment la vie que je souhaitais.  Mais avec de la patience et beaucoup d'efforts, c'est redevenu presque normal.  Aujourd'hui, je me fatigue vite mais je suis capable de faire des choses au moins et faire des journées normales.  Il faut juste que je fasse attention à mes limites qui sont moins larges qu'avant et que je les respectes. Retour

Les hallucinations

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C'est pendant ce mois que j'ai passé à l'hôpital, que je me suis aperçue que j'avais des hallucinations sonores.  Je m'en suis aperçue car ce que j'entendais était un chariot dans le corridor, comme si les repas arrivaient. Je suis sortie de ma chambre pour voir si c'était bien ça. Il n'y avait rien.  Mais j'entendais toujours le chariot rouler.  Ensuite, j'ai porté attention et je me suis rendue compte qu'il y avait plein de bruits que j'entendais mais lorsque j'essayais d'appuyer ce que j'entendais par la vue, il n'y avait rien.  Ce n'était pas tout le temps comme ça bien évidemment car j'entendais les choses réelles aussi, mais ça arrivait souvent. Ça m'a étonnée. Ça m'a fait peur au début mais je m'y suis rapidement habituée.  Je venais à savoir quand c'était des hallucinations.  Ce qui les empirait,   c'est que je les écoutais. Je donnais de l'importance à ça.  C'est là que je me s

L'hôpital

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Je suis rendue à l'hôpital.  Je ne sais plus ce qui s'est passé ni pourquoi est-ce que c'est arrivé.  Je rencontre psychiatres et infirmières et je me remémore.  Ils me posent beaucoup de questions et veulent tout savoir depuis le début.  Maintenant je sais ce qui n'allait pas, grâce à eux.  Mais à ce moment, il y a des choses que je faisais   qui étaient anormales et que je trouvais normal.  Comme avoir peur de mes voisins.  Que ça sonnait à toute heure du jour ou de la nuit dans mon appartement.  Que je m'enfermais dans ma salle de bain, musique sur les oreilles, pour ne pas entendre la sonnerie.  À ce moment-là, je vivais dans ma salle de bain car il n'y avait qu'en ce lieu où je me sentais en sécurité.  Cette peur qui me tenaillait et me hantait l'esprit.  C'est alors que j'ai pris connaissance que mon état était plus grave que je ne le pensais mais je ne savais pas en quoi. Je me reposais.  Nous étions quatre dans la chambre mais mes c

La crise

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C'est à ce moment que ça s'est arrêté.  Je suis tombée.  J'ai eu un  black out et j'ai eu très peur.  Les enfants étaient chez moi et je ne me rappelle pas ce qui s'était passé.  J'ai eu peur.  C'est alors que j'ai appelé mon ex pour qu'il vienne chercher les enfants.  Je ne les trouvais pas en sécurité avec moi.  Je n'allais pas bien du tout.  Il est venu chercher les enfants et m'a parlé.  Je lui ai promis d'aller consulter le médecin le lendemain. À ce moment,  j'ai fait la bonne chose.  Je n'ai pas eu la garde ensuite.  J'ai été malade trop longtemps et je n'ai pas l'énergie nécessaire pour avoir les enfants chez moi la moitié du temps.  Mais je suis sur la bonne voie...  Mon énergie revient peu à peu. Pour en revenir à cette période, j'ai eu très peur.  Alors, le lendemain, je suis allée chez le médecin.  Ils m'ont renvoyé chez moi sans rien, pas de prescription, rien.  J'étais découragée. Et

La résistance

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J'ai toujours dit que l'argent ne fait pas le bonheur.  Est-ce que j'y croyais réellement?  Alors, pourquoi ça me stressait autant?  Mon problème était de tout gérer seule. C'était très difficile pour moi.   On dit qu'à deux, ça va mieux.  Dans mon cas, c'était vrai. Les six ans où j'ai habitée seule, c'était l'enfer.  Être toute seule avec mes problèmes,  a été très difficile. Heureusement, j'avais des parents compréhensifs qui m'aidaient quand j'en avais besoin. De repenser à tout ça me génère encore aujourd'hui de l'anxiété.  C'est ce qui a été fatal dans ma descente   que de   ne pas être capable d'arriver.  L'anxiété était tellement élevée que j'ai craquée. Mais si j'étais restée avec mon ex, n'aurais-je pas craquée tout autant?  La réponse est oui.  J'aurais craquée pour un problème différent; celui de ne pas être bien à la maison, mais j'aurais craquée pareil.  Alors le problème, il était

Problèmes d'argent

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Est-ce que c'est l'alcool qui m'a fait tombée?  La réponse est oui.  À force de boire, j'ai fini par faire une dépression.  Mais il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond avant.  Comme je vous l'ai expliqué, j'avais déjà des symptômes de maladie mentale avant tout ça.  Les psychiatres parlent d'une auto-médication.  Quand une personne va mal, elle essaie l'alcool ou la drogue pour se soigner, se sentir mieux. C'est ce que je faisais car je me sentais très mal.  Mon anxiété était très élevée et c'est le moyen que j'ai trouvé pour relaxer et oublier.  De plus, cette anxiété me faisait faire de l'insomnie, alors... Mais d'où venait cet anxiété qui me pourrissait la vie?  Avec le recul, il y avait plusieurs facteurs.  C'est sûr que la fin de mes études et le retour au Roset étaient des facteurs.  Mais il y avait plus que ça...l'argent.  Étant mère monoparentale, je devais tout payer toute seule, le loyer, la voitur

La fin des études

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Les premières années de ma séparation ont bien été.  La première, j'étudiais et je travaillais.  Tout allait bien. Cependant, comme je vous l'ai dit précédemment, j'avais toujours ce nuage dans la tête.  Mais je réussissais tout ce que je faisais, j'avais des bonnes notes à l'université, j'avais le contrôle.  Par contre, la deuxième année j'ai dû cesser mes études.  J'avais des prêts et bourses et là ils me coupaient car j'avais trop travaillée selon eux l'année précédente.  J'étais maintenant obligé de travailler 40 heures par semaine en plus de mes cours à temps plein.  Ça ne se pouvait plus;j'ai cessé, non sans regrets. Alors, j'ai recommencé à travailler à temps plein au Roset.  Cet épisode m'a profondément déprimée.  Avec mes études, j'avais l'espoir d'avoir un jour un travail avec un meilleur salaire mais là, mon rêve était à l'eau. Mes espoirs se sont effondrés.  J'étais atterrée.  C'était comme