Problèmes d'argent

Est-ce que c'est l'alcool qui m'a fait tombée?  La réponse est oui.  À force de boire, j'ai fini par faire une dépression.  Mais il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond avant.  Comme je vous l'ai expliqué, j'avais déjà des symptômes de maladie mentale avant tout ça.  Les psychiatres parlent d'une auto-médication.  Quand une personne va mal, elle essaie l'alcool ou la drogue pour se soigner, se sentir mieux. C'est ce que je faisais car je me sentais très mal.  Mon anxiété était très élevée et c'est le moyen que j'ai trouvé pour relaxer et oublier.  De plus, cette anxiété me faisait faire de l'insomnie, alors...



Mais d'où venait cet anxiété qui me pourrissait la vie?  Avec le recul, il y avait plusieurs facteurs.  C'est sûr que la fin de mes études et le retour au Roset étaient des facteurs.  Mais il y avait plus que ça...l'argent.  Étant mère monoparentale, je devais tout payer toute seule, le loyer, la voiture, les comptes, l'épicerie, et tout ce qui était relié aux enfants, vêtements, etc.  C'est sûr qu'il y avait des choses qu'on se partageait mon ex et moi:  les cours, le matériel scolaire. Mais les sommes que je devais dépenser étaient énormes pour le maigre salaire que je faisais.  Avec le recul, je pense que j'en avais trop sur les épaules.  J'étais enterrée par les responsabilités et je n'arrivais plus à penser à autre chose ou à profiter de la vie.

 J'essayais, tant bien que mal à m'arranger seule, mais à un moment donné, ça n'allait plus.  Je n'y arrivais plus.  Je sais que j'aurais dû demander de l'aide mais je ne voulais pas que mes difficultés paraissent.  J'étais fière et je ne voulais pas montrer mes faiblesse.  J'aurais dû; ça m'aurait peut-être sauvé financièrement mais je ne l'ai pas fait.


Malgré ça, je faisais ce que j'avais à faire. J'étais débordée mais j'avais l'impression d'y arriver. Mon anxiété me tenaillait.  Je ne m'en débarrassais pas.  À la minute que j'avais une accalmie dans ma journée, je ne pensais qu'à ce qui n'allait pas et ça m'empoisonnait la vie.  J'étais incapable de m'enlever ces idées de la tête.  C'était une obsession.  Tout était négatif et je ne voyais aucunement le positif.  Mes pensées allaient à mes problèmes tout le temps.

Dans toutes circonstances il y a du positif.  Il faut être capable de le voir.  Mes enfants allaient bien, ils étaient heureux.  Ils réagissaient un peu à la garde partagée mais c'était normal.  Autrement, ils allaient bien.  J'aurais dû regarder ça et profiter des moments que j'avais avec eux, en famille ou entres amis.  Mais je n'y arrivais pas.  Pourtant, j'ai toujours été quelqu'un de positif dans la vie, mais dans cette partie de ma vie, le positif n'était pas là.  J'étais en train de tomber et je ne le voyais pas.

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